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AI Happy Hours : une nouvelle façon d’explorer les possibilités offertes par l'IA, les données et la robotique

Auteur

Laura Jousset

FARI collabore avec SustAIn.brussels pour un nouveau rendez-vous mensuel

En initiant les AI Happy Hours début 2024, FARI a souhaité marquer son engagement à démocratiser les connaissances en IA. Organisées au sein de notre Centre d’Essai et d’Expérience, ces rencontres mensuelles ont stimulé des discussions animées et exploré de nouvelles perspectives dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Les Happy Hours sont devenues une pratique courante dans les milieux de la recherche scientifique, offrant des plateformes accessibles pour des échanges informels et le partage de connaissances. Ces événements incluent généralement des présentations, des débats et des opportunités de réseautage, favorisant ainsi la collaboration et l’innovation tant parmi les professionnels que les passionnés de sujets abordés.

Inspirée par ce format, Karen Boers, Directrice Générale de FARI, a décidé de l’intégrer à notre agenda en partenariat avec SustAIn.brussels dans le but de démystifier la recherche en IA. Ces sessions permettent à nos chercheurs de présenter leurs travaux, qu’ils soient financés par FARI ou faisant partie d’un nos dix groupes de recherche. Elles complètent nos activités de formation à l’Académie d’IA de FARI, rendant ainsi les connaissances en IA accessibles et applicables à un large public, tout en favorisant une compréhension collective de son impact sociétal.

De la première session en février à la dernière en juin, les AI Happy Hours ont attiré plus de 200 participants avides de connaissances, transformant ces soirées en véritable creuset d’idées. Experts et passionnés se sont réunis pour explorer, débattre et envisager l’avenir de l’IA.

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Démystifier l’IA avec 6 chercheurs de l’ULB et de la VUB

L’intelligence artificielle (IA) évolue rapidement, influençant divers aspects de la société, de la technologie et de l’économie. Pour mettre en lumière ces développements, nous avons invité des chercheurs de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) à contribuer à nos Happy Hours sur l’IA.

26 février – Numérisation Durable : La première AI Happy Hour a été l’occasion pour Arjen Van de Walle, doctorant à la VUB BUDA Business Development, de discuter de la quatrième vague d’industrialisation et de l’adoption de nouvelles technologies, mettant en lumière les tendances historiques et l’impact sur la biodiversité et la société. La session a souligné la nécessité continue du développement durable, requérant une observation et une adaptation constante. Les participants ont appréhendé l’intégration de la durabilité dans leurs vies et routines de travail, explorant l’intersection de la culture, des modèles économiques et des technologies émergentes.

25 mars – Genre & IA : Anastasia Karagianni de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) Law Science Technology and Society (LSTS) a abordé la question du genre et de l’IA. La session a exploré le langage inclusif et l’importance de corriger les biais dans les systèmes d’IA, tout en discutant l’impact nuancé de la technologie IA et en reconnaissant ses bénéfices et ses risques. Les perspectives féministes sont cruciales dans le développement de l’IA, permettant ainsi de promouvoir un paysage technologique plus équitable et inclusif. La session a mis en avant les efforts collaboratifs entre les disciplines juridiques, informatiques et des sciences des données pour naviguer ces défis éthiques complexes.

29 avril – IA Durable, TIC & Sociétés : Le professeur Jan Tobias Muehlberg du Centre de Recherche en Cybersécurité de l’Université libre de Bruxelles a animé l’AI Happy Hour du 29 avril, explorant l’IA Durable, TIC & Sociétés. Les discussions concernant les implications éthiques du développement de l’IA et son impact sociétal ont souligné le besoin de cadres d’IA responsables et d’infrastructures solides pour soutenir les objectifs de développement durable. Les participants ont exploré comment la technologie, l’environnement et la gouvernance se croisent, en faveur d’approches holistiques pour répondre aux défis mondiaux. Cette session a été l’occasion de démonter l’importance des considérations éthiques dans la formulation des politiques et pratiques d’IA, visant à promouvoir le bien-être sociétal.

27 mai – LLM, RAG et Embeddings : Le 27 mai, Lluc Bono et Julien Baudru du laboratoire IRIDIA de l’ULB se sont focalisés sur les techniques avancées de l’IA, incluant les LLM (Learning Language Models), RAG et Embeddings. Pendant la session, ils ont exploré les applications pratiques de ces méthodologies dans des contextes réels, mettant en avant des stratégies pour améliorer la précision et la fiabilité des systèmes d’IA. Cette discussion a mis en lumière l’utilisation de la génération augmentée par récupération et des embeddings pour atténuer des limitations telles que les hallucinations et améliorer les capacités de recherche. Les participants ont acquis une compréhension approfondie de la recherche avancée en IA et de son potentiel à relever des défis complexes dans divers domaines.

24 juin – L’acceptation des exosquelettes professionnels : Shirley, chercheuse affiliée à IMEC-SMIT-FARI (VUB) a exploré l’impact des exosquelettes professionnels sur la réduction des blessures liées au travail. Elle a souligné que ces dispositifs, conçus pour des secteurs comme la logistique et les soins de santé, fournissent un soutien mécanique sans batterie et nécessitent des ajustements individuels, à l’instar des sacs à dos. Shirley a étudié les facteurs influençant l’adoption des exosquelettes, tels que les attentes de performance, l’effort requis, l’influence sociale et la facilité d’utilisation, ainsi que la conception, la sécurité et le confort. Elle a classé les utilisateurs en fonction de leur niveau d’engagement, allant des débutants aux réfractaires, et a mis en avant l’importance d’impliquer les employés à travers l’apprentissage expérientiel et une mise en œuvre progressive. Elle a conclu en préconisant des exosquelettes mieux conçus, une implication active des utilisateurs et des politiques globales pour une adoption efficace à long terme. Shirley poursuit ses recherches sur les exosquelettes dans le domaine de la santé, les robots collaboratifs, et prévoit de se concentrer davantage sur la mise en œuvre et les utilisatrices dans ses futures études.

Nous remercions Arjen Van de Walle, Anastasia Karagianni, le professeur Jan Tobias Muehlberg, Lluc Bono, Julien Baudru et Shirley Elprama pour leurs contributions. Leur expertise a enrichi de manière significative notre compréhension de l’impact de l’IA dans divers secteurs, mettant en lumière sa nature interdisciplinaire.

On se retrouve à la rentrée 2024 !

Porté par l’enthousiasme des sessions du premier semestre, FARI organisera trois autres Happy Hours pour conclure 2024. Prévues en septembre, octobre et novembre, ces sessions seront organisées chaque dernier lundi du mois. Les thèmes abordés seront annoncés prochainement.

À noter dans vos agendas :

– Lundi 30 septembre
Valentina Della Giovanna, Chercheuse en données médicales et droit de l’IA (ULB)
– Lundi 28 octobre
Ann Dooms, Professeure et cheffe de groupe de recherche en mathématiques numériques (VUB)
– Lundi 25 novembre
Patrick Van der Spiegel, Chercheur en IA et cybersécurité chez FARI et AI Lab (VUB)

Les sessions d’automne seront bientôt ajoutées au calendrier de FARI. Nous espérons vous y voir !


À travers les AI Happy Hours, FARI continue de s’engager à soutenir les communautés en partageant des connaissances, à promouvoir le dialogue et à orienter les avancées de l’IA vers un avenir bénéfique pour tous.

Nous remercions SustAIn.brussels pour leur soutien dans l’organisation de ces AI Happy Hours.

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