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La session FOTIF2023 de FARI intitulée "L'histoire des femmes dans le monde académique" s'est tenue le 22 novembre à BeCentral à Bruxelles.

Auteur

Michelle Gay Nidoy

Bruxelles, Belgique – Quatre chercheuses du milieu académique ont partagé leur parcours lors de l’événement de FARI, “The Story behind women in academics”, le 22 novembre 2023, dans le cadre de “The Future of Tech is Female” avec BeCentral.

L’événement a débuté par une vidéo d’introduction de Barbara Trachte, secrétaire d’État de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Transition économique et de la Recherche scientifique, qui a souligné le besoin urgent d’avoir plus de femmes dans les domaines de la science et de la technologie. Mme Trachte a mis en lumière les disparités de genre dans les postes académiques, où il y a moins de femmes professeures que d’hommes, et dans la hiérarchie académique, où les femmes ne représentent que 26 % des postes de professeurs titulaires.

“Ces chiffres doivent changer. C’est pourquoi, au niveau politique de la Région de Bruxelles-Capitale, nous encourageons les femmes à avoir de grandes ambitions”, a souligné la secrétaire d’État, mettant l’accent sur l’importance des programmes et des initiatives, et que le niveau politique doit être amplifié par des actions sur le terrain, pour lequel cet événement FARI est un excellent exemple.


Pour encourager les femmes, l’événement a présenté des témoignages convaincants des intervenantes, chacune partageant son parcours unique dans le monde académique.

Anastasia Karagianni, doctorante au département de droit, science et technologie de la VUB & FARI sur la discrimination de genre en IA, s’est penchée davantage sur l’inégalité de genre et l’inclusivité. Karagianni a souligné l’importance d’embrasser la féminité pour favoriser l’inclusivité dans le paysage technologique. Elle a mis en avant l’importance cruciale de l’autodéfinition et des opportunités personnelles, citant le manque de modèles féminins dans la technologie et le milieu académique comme un obstacle majeur.

Miriam Doh, doctorante au laboratoire IRIDIA (ULB) – ISIA lab (UMONS) en IA explicative appliquée à la vision par ordinateur, a approfondi l’importance de défendre la représentation et de construire des réseaux. Doh a partagé son parcours marqué par une transition du milieu des sciences humaines à celui de l’informatique, faisant face à des défis en chemin, notamment concernant le respect et le scepticisme à l’égard de son choix. Inébranlable, elle est devenue représentante étudiante, cherchant activement des liens avec d’autres femmes dans le milieu académique. Doh a souligné l’importance de la communauté et comment les réseaux apportent un soutien pour le changement.

Samira Bakkali, doctorante et assistante d’enseignement à la Solvay Brussels School of Economics and Management (SBS-EM) – ULB, a partagé son histoire inspirante conciliant parentalité et milieu académique. Le récit de Bakkali a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les mères dans le milieu académique, jonglant entre l’enseignement, la recherche et les responsabilités parentales. Elle a souligné les préjugés sociaux et l’isolement professionnel accompagnant souvent cette jonglerie. Bakkali a mis l’accent sur l’importance de la persévérance, de la résilience et du soutien reçu des collègues pour surmonter ces préjugés.

Enfin, Aleksandra Zaniewska, doctorante à VUB BUDA & FARI AI Accelerator, a souligné la nécessité d’accepter l’échec, le changement et la diversité. Le parcours de Zaniewska est également marqué par des transitions de carrière de la médecine à l’IA. Prônant une culture d’acceptation de l’échec et du changement, Zaniewska a mis l’accent sur la nécessité de promouvoir la diversité et les différentes perspectives sur le lieu de travail.

Les défis présentés par les intervenantes n’étaient pas simplement personnels mais reflétaient des problèmes plus larges dans les domaines technologique et académique. Collectivement, les intervenantes ont proposé des solutions allant de la promotion de l’inclusivité et de l’encouragement à l’autodéfinition à la défense active de la représentation et à la construction de réseaux de soutien. Elles ont souligné l’importance de sensibiliser, de présenter des options et d’accepter l’échec et le changement pour favoriser la diversité sur le lieu de travail.

Pour fournir un moyen de construire un réseau et une communauté, l’événement s’est conclu par une séance de réseautage, offrant aux participants l’opportunité de s’engager dans des discussions et d’explorer des collaborations potentielles dans un écosystème de soutien pour les femmes dans la technologie.

FARI adresse ses sincères remerciements aux intervenantes, aux participants, à BeCentral et à tous ceux qui ont contribué à briser les barrières et à façonner un avenir plus inclusif pour les femmes dans le milieu académique et technologique.

FARI, IA pour le bien commun, compte un réseau de plus de 300 chercheurs. Contactez-nous !

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