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Le séminaire DATAUNION, dirigé par LSTS, explore l'interaction entre les données (bases), le pouvoir et les pratiques.

Auteur

Michelle Gay Nidoy

Bruxelles, Belgique, 6 juin 2023 – Dans le monde actuel, dominé par les données, la prolifération des bases de données et l’intégration de l’intelligence artificielle sont devenues omniprésentes. Pour discuter de ces dynamiques, le projet DATAUNION a réuni des chercheurs et des artistes pour discuter de la manière dont ces nouvelles dynamiques façonnent nos propres pratiques et nos relations de pouvoir. Co-organisé par le projet DATAUNION, le Privacy Salon et le projet COHUBICOL, et accueilli par l’institut FARI AI for the Common Good, le séminaire “Databases and Artificial Intelligences : a scholarly and artistic perspective” a été organisé pour explorer les concepts et les méthodologies de la recherche d’un point de vue académique et artistique.

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“Il est important de comprendre les bases de données pour mieux connaître une facette importante des pouvoirs des États et, en fin de compte, pour savoir comment gouverner correctement ces pouvoirs”, a souligné le professeur Rocco Bellanova, professeur de recherche au groupe de recherche interdisciplinaire Law, Science, Technology & Society de la Vrije Universiteit Brussel et chercheur principal du projet DATAUNION financé par l’ERC, pour expliquer pourquoi l’initiative est vitale.

Pour approfondir la discussion, DATAUNION a invité Francis Hunger, artiste et chercheur connu pour son approche innovante de la combinaison de la recherche artistique et de la théorie des médias. Le travail de M. Hunger sur l’histoire de la technologie en tant qu’expression des constellations de pouvoir ajoute une dimension unique à la conversation. Dans son intervention, Francis a rappelé aux participants qu’il ne fallait pas seulement regarder le contenu, mais aussi les matérialités des bases de données et les personnes qui agissent sur elles, en soulignant l’importance et l’omniprésence des “non-données”, qui sont tout ce qui n’est pas formalisé mais qui compte dans la compréhension du sujet.

Francis est accompagné de l’artiste Jan Kempenaers (artiste en résidence au Privacy Salon) et d’un large éventail de participants issus de divers horizons, notamment les études critiques sur la sécurité, les médias, l’art, la photographie, les études sur les données et la conception de logiciels, ce qui rend le séminaire interdisciplinaire et enrichissant. L’objectif est de favoriser un environnement dans lequel les participants participent et contribuent activement au dialogue, en fournissant des informations précieuses sur l’évolution du paysage de notre monde numérique.

“Ce séminaire permet d’étudier ce que signifie le fait de réunir autour d’une même table des approches, des pratiques et des disciplines de recherche différentes, réunies autour d’un sujet qu’elles reconnaissent toutes comme un enjeu majeur pour elles, et avec des objectifs et des buts potentiellement communs. Aujourd’hui, en nous concentrant sur les bases de données et l’IA, nous avons quelque chose qui nous rassemble malgré nos différences”, a partagé le professeur Bellanova.

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Le séminaire a été financé par l’Union européenne (ERC, DATAUNION, numéro de projet 101043213). Les points de vue et opinions exprimés sont toutefois ceux des auteurs (organisateurs, intervenants ou discutants) uniquement et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou du Conseil européen de la recherche. Ils ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou du Conseil européen de la recherche. Ni l’Union européenne ni l’autorité qui l’a subventionnée ne peuvent en être tenues responsables.

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Mots-clés

AI

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